8 nov. 2010

Vers une vie de qualité


La qualité de vie, que l’on espère obtenir, dépend de la qualité de notre foi en Dieu. Et pour mieux l'illustrer, un récit plutôt sympa qui nous est parvenu et que l'on a voulu vous faire partager...


« Cela se passait juste après les fêtes de la « Semaine de la Patrie »[1]. Le cours de physiologie devait commencer d’une minute à l’autre, et je me souviens que mes camarades et moi étions agités, plongés dans nos récits respectifs des récentes fêtes.

C’est alors que le professeur, plutôt âgé, d’ailleurs, entra dans la salle de la classe et il ne tarda pas à réaliser qu’il lui faudrait tous les efforts du monde pour travailler dans une agitation pareille. Il s’arma de patience et il tenta de commencer le cours. C’était sans compter sur mes camarades qui firent comme si de rien n’était et continuèrent leurs bavardages.
Avec un ton légèrement plus dur, le professeur demanda le silence. Sans succès. On n’en avait que faire de ce qu’il disait. C’est donc tout naturellement que les conversations se poursuivirent.
Le prof’ ne put en supporter davantage. Il perdit son calme et entra dans une colère froide. A la réflexion, je crois qu’il nous a passé le plus grand savon que j’ai jamais connu.

« Ecoutez-moi bien vous tous, parce que je ne parlerai qu’une seule fois ! s’exclama-t-il tandis que la salle était plongée dans un silence qui ne reflétait que la culpabilité. Depuis que j’ai commencé à enseigner, il y a quelques années maintenant, j’ai remarqué que, nous professeurs, n’arrivons à capter l’attention que de 5% des élèves. 5 % ! Toutes au long de ces années, j’ai également observé que sur 100 élèves, seulement 5 sortent du lot; seulement 5 deviennent des gens respectés et reconnus, seulement 5 deviennent de brillants professionnels qui contribuent à améliorer de manière significative la qualité de vie de ceux qui les entourent. Les 95% qui restent ne sont là que pour faire le nombre ; ce sont des gens médiocres qui ne font que traverser la vie sans laisser une quelconque trace. Et ce qui est intéressant, à ce sujet, c’est que ces chiffres s’appliquent à toutes les branches de la société. Si vous examinez les choses attentivement, vous remarquerez que sur 100 professeurs, seulement 5 font la différence ; sur 100 serveurs, seulement 5 sont d’excellents employés ; sur 100 chauffeurs taxi, seulement 5 sont de vrais professionnels, et l’on pourrait continuer ainsi pendant des heures. Le fait est que sur 100 personnes, seulement 5 sont vraiment spéciales. Seulement 5 ! C’est d’autant plus regrettable qu’il n’y a aucun moyen de séparer ces 5% de la masse. Si c’était possible, je ne garderais en classe que ces fameux 5% et tous les autres seraient immédiatement renvoyés. Peut-être qu’alors, j’aurais le silence nécessaire pour faire cours. Peut-être qu’alors, je dormirais plus tranquillement, en sachant que j’ai investi chez les meilleurs élèves. Malheureusement, j’ignore comment faire pour savoir lesquels d’entre font partie de ces précieux 5 %. Seul le temps nous le dira. Et en attendant qu’il nous le révèle, je crois n’avoir d’autre solution que de faire comme mes collègues, et de faire de mon mieux pour donner cours aux élèves spéciaux, et ce malgré le désordre que feront les autres. Dans lequel groupe voulez-vous faire partie ? C’est une décision qui revient à chacun d’entre vous. Enfiiiin… Passons. Merci de votre attention ; et maintenant je propose de commencer le cours.

J’ai pas besoin de vous expliquer le silence qu’il y avait eu dans la salle de classe, ni le niveau de concentration qu’il avait éveillé en nous après un discours pareil. On avait été profondément remué par ce qu’il avait dit, à un tel point qu’on eût, durant les cours de physiologie du semestre, un comportement exemplaire !

Après tout, qui, parmi vous, aimerait être placé dans le groupe des 95 %, dans le groupe des médiocres ? Qui ?

Si, aujourd’hui, j’avoue ne pas avoir gardé de grands souvenirs des cours de physio’, je n’ai jamais oublié jamais ce moment.
Le fait est que ce professeur fait partie des rares personnes, - de ces 5% - qui ont laissé une trace dans mon existence. Il avait complètement raison, et j’ai, depuis ce jour, toujours fait en sorte d’appartenir au groupe des ‘5’. Ceci dit, comment savoir si on est dans le vrai ? Seul le temps finira par dire qui est qui, je suppose. Mais, une chose est sûre : si on ne fait rien pour faire partie de ces gens spéciaux ; si on ne cherche pas à se dépasser, à donner le meilleur dans tout ce qu’on entreprendra, alors, il ne fait aucun doute que l’on finira par se noyer dans la masse des 95%. C’est juste inévitable.


Et en ce qui concerne la foi et Dieu, les choses ne sont pas plus différentes. Celui qui s’efforce de donner son meilleur, d’avoir le comportement nécessaire pour plaire à Dieu, est certain d’obtenir la vie de qualité qu’Il promet à tous.

[1] ( Fête qui a lieu pendant le mois de Mai et qui est censée célébrer l’indépendance de nombreux pays latino-américains, dont l’Argentine, le Paraguay ou encore le Nicaragua)

1 commentaire:

  1. Aujourd'hui encore,Je me rapelle d'une prof, et je me dis oui c vrai elle fait parti du groupe de 5%!
    merci pour ce message!

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