A toi de choisir!

Le thème de cette étude concerne le cœur humain ! Oui, le cœur, cet petit organe d’à peine quelques dizaine de centimètres, théâtre de bons nombre de nos conflits intérieurs…

« Suis ton cœur »

«  Tout ce que tu as à faire, c’est d’écouter ton cœur ».

« La réponse à tes doutes, tes questions se trouvent nulle par ailleurs que ton cœur. Crois-moi ».

Combien de fois n’avez-vous pas déjà entendu quelques-unes de ces phrases mielleuses, presque caricaturales, que les acteurs de nos séries, films ou musique préférées aiment tant répéter ?

La vérité est que nous vivons dans un monde, dans une société où le cœur est mis en avant : que ce soit à la télé, au cinéma, dans les paroles de chansons, les livres et autres, un même refrain : « écoute ton cœur ! »

Il n’y a aucun doute à avoir là-dessus : ce sont de jolies phrases qui sonnent peut-être bien dans nos tympans. Et ces paroles sonneraient sans doute encore mieux s’il n’y avait pas comme un…léger hic.

elles sonneraient encore mieux si ces paroles n’étaient pas autant dépourvues de sens, autant inutiles et…stupides.

Ah bon ? Comment ça ? 

Écouter les penchants de son cœur est plus dangereux qu’on ne le pense. Vous ne me croyez pas ? Vous pensez que ce ne sont, une fois de plus, que des fantaisies ?

Hmm…

Combien de femmes aujourd’hui vivent, aujourd’hui, dans le tourment, otages d’un mariage qui ne leur apporte douleur et déception, parce qu’elles ont eu le malheur de se livrer à un homme, qui n’était pas le bon ?

Combien de jeunes filles, aujourd’hui, ont vu leur vie totalement bouleversées, chamboulées, à cause d’un instant d’inattention, un instant d’égarement, où elles ont succombé à l’instinct de leur cœur, qui les incitait à passer « à l’acte ? »

Combien de gars se sont retrouvés, accablés de problèmes qu’il aurait pu évités, parce que leur cœur les incitait à la colère, à la haine, à la violence.. . au meurtre ? Combien ? 

Combien de personnes comme vous moi, jeunes ou moins jeunes, sont, aujourd’hui, prisonniers d’une vie qui n’aurait jamais dû être la leur ; vivent. Parce qu’elles se sont, disons-le, remis, confiés entre les mains d’un cœur capricieux ? 

Combien de personnes aujourd’hui vivent aujourd’hui dans l’amertume et le regret d’une décision prise sur un coup de tête, une émotion, une précipitation ? Combien ? Des dizaines ? Des centaines ? Des milliers ? Des millions ?

Je ne sais pas. Ce qui est sûr, en tout, cas, c’est que le cœur, n’en déplaisent à certains, est fourbe , trompeur. 

« Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant: Qui peut le connaître? » (Jérémie 17:9)

Un nouvel exemple : voyez à quel point il est parfois facile de passer d’un instant de profonde colère  à celui d’une profonde sérénité en à peine quelques secondes, quelques minutes ? 

Aussi, pensez avec moi : Ou encore, celui-ci : tous les lundis matins, certains d’entre nous, chargés de fatigue, se résignent malgré eux à se lever à l’aube pour aller à l’école, au travail, s’occuper de ses enfants ou encore accomplir des démarches quelconque. Et Dieu sait pourtant que notre volonté, notre désir, celui du cœur, serait de rester au lit et de prolonger notre nuit..

Oui, clairement, le cœur humain est trompeur. Et je vous pose cette question : quelle personne sensée et avec un tant soit peu de bon sens et d’amour-propre accepterait d’être en couple avec une personne instable, menteuse ; bref indigne de confiance ? Répondez honnêtement !

Et c’est pourtant, ce que tous, nous faisons, consciemment ou inconsciemment, sporadiquement ou quotidiennement, lorsque l’on obéit à l’élan de notre cœur. Le cœur, tout simplement, n’est pas fait pas pour « penser », mais pour ressentir des émotions, des sentiments. 

La moralité de cette étude est simple. Entre le choix du cœur et celui de la raison, nous devons, contrairement à ce que le monde veut nous faire croire, faire le choix de la raison.

Nous ne pouvons pas vivre, selon notre cœur, nos émotions, et autres sentiments. Ou l’on s’expose, à terme ; d’une manière comme d’une autre, à de graves, très graves problèmes. 

Le cœur ou la raison ? La risque de la déception ou la certitude de la victoire ?

Messieurs-dames, faîtes vos jeux !